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Table des matières
Rome et la narbonnaise (albiga)
Le temps des Wisigoths et l'Aquitaine
Le temps de la croisade des albigeois
A suivre...
Considérations Historiques
Sites amis
Attention, méfiez vous, tout ce qui est écrit sur internet n'est pas forcément vrai, pas plus que les bouquins qui sont écrits, mais eux au moins, ils ont subi la censure de l'éditeur... Cependant, comme les éditeurs m'incommodent, j'écris ici ! A vous de vous faire une idée...
Je vais essayer de raconter l'histoire à ma manière, avec, bien entendu, la volonté de me situer au plus près de la réalité. Je ne suis ni un historien, ni un chercheur, ni un enseignant, tout juste un passionné. Si vous constatez des inexactitudes, soyez aimables de m'en faire part. Sachez juste que je n'écris rien que je n'ai vérifié plusieurs fois...
Une chose importante tout de même, pour me faire part de quoi que ce soit, soyez aimables de vous exprimer sur le blog du canal du midi dans un quelconque article faisant partie de la rubrique : des choses et d'autres, car je je suis aussi l'initiateur de ce blog.
1 - DÉLIMITATION DE L'ALBIGEOIS
Les limites de l'albigeois ont été modifiées en fonction de l'histoire, et parfois dans la période la plus récente, tout simplement en fonction de l'idée que l'on s'en fait. Quand les Ruthènes (dont Rodez était la capitale) sont arrivés, voilà bien longtemps, leur territoire s'étendait jusqu'à la Montagne noire. Plus tard, lorsqu'ils étaient en concurrence avec les Tolosates (les premiers Toulousains !), Lavaur (petite ville située à l'ouest), ne leur appartenait plus, et la Montagne Noire s'éloignait de leur domaine.
Lorsque le Département du Tarn a été créé en 1789, son premier nom était l'Albigeois. En fait, ce département a été formé à partir de la région que l'on appelait alors l'Albigeois, elle même faisant partie de l'ancienne province du Languedoc. On connait parfaitement la volonté des révolutionnaires d'alors : détruire le passé pour reconstruire ! C'est pourquoi nous avons des départements du nom de fleuves, de rivières ou de montagnes.
En remontant dans un passé relativement connu, l'Albigeois faisait partie du fief des vicomtes de Trencavel, vassaux des comtes de Toulouse (mais le dire de cette manière est une simplification. En période de féodalité, puis de croisade albigeoise, les choses étaient un peu plus compliquées et les limites peu stables). Néanmoins, les limites du diocèse d'Albi me paraissent constituer la meilleure mesure, en tout cas, la plus permanente depuis Charlemagne jusqu'à 1789. Le diocèse de Castres étant un démembrement du diocèse d'Albi, et Lavaur faisant originellement partie du diocèse de Toulouse, une carte pourrait être établie, mais est il nécessaire de vouloir être trop précis ?
Quoi qu'il en soit, c'est l'albigeois historique que je vais évoquer ici, pas de celui qui se limite à quelques communes autour d'Albi et qui d'ailleurs, dans le souci d'élargir son périmètre trop infime, se fait parfois appeler grand albigeois !
2 - UN PEU D'HISTOIRE
Quels sont les éléments fondamentaux ? L'évolution du Droit ? Les institutions politiques ? Le progrès technique ? Le progrès social ? Les contraintes extérieures (climat, épidémies). Finalement, on ne sait pas trop, mais ce que l'on peut affirmer sans trop se tromper, c'est que tout est interaction.
Cependant, la chronologie reste importante, et l'oublier peut souvent entraîner des confusions, car après tout, l'histoire, c'est aussi le fil du temps, les progrès s'inscrivent dans le temps comme les déclins, les expansions comme les récessions, et la lucidité comme l'obscurantisme.
21 - Étymologie d'Albi
Comme pour beaucoup de choses, on a cru savoir, puis on s'est aperçu que les premières conclusions n'étaient pas forcément vraies. L'origine du nom Albi ne fait pas l'unanimité, alors, je vous livre quelques tentatives d'explications : La ville d'Albi se serait d'abord appelée Albiga. Albiga, pourrait bien venir de alba (colline de pâturage).
Le terme celtique alp (hauteur) a également été évoqué, mais l'albigeois n'est pas une région montagneuse.
Aujourd'hui, les spécialistes de la toponymie privilégient l'origine d'Albi par le nom d'homme Albius. Albius serait donc le fondateur, ou tout au moins le possesseur du domaine.
Enfin, le professeur Jean-Louis Biget emet l'hypothèse d'une origine celtique : ar-big (qui signifie extrémité : figurée par le confluent du Tarn et du ruisseau Bondidou)
En définitive, sur les origines du nom, il paraît préférable de parler au conditionnel.
Néanmoins, Albiga serait donc le premier nom connu de la ville, et ses habitants les Albigenses, mais aucune de ces hypothèses ne semble vraiment attestée. Albi se serait ensuite appelée successivement Albia, puis Civitas Abiensum (vers 400), avant l'entrée dans le Moyen-âge. Seule, cette dernière dénomination est attestée.
22 - Les temps les plus reculés
Le site d'Albi était propice à une implantation humaine précoce, relativement facile à défendre et proche de la plus rapide des voies de communication : une rivière navigable vers l'aval. Les premiers albigeois ont du s'installer là, sur cette hauteur située rive gauche du Tarn, encadrée à l'ouest et au sud par l'ancien ruisseau du Bondidou, et vers l'Est, une zone plane ou des traces d'occupation des sols dès l'époque celtique ont été attestés.
L'urbanisation a fait disparaître depuis longtemps le ruisseau du Bondidou, mais un observateur averti et un peu rêveur peut encore l'imaginer aujourd'hui. Néanmoins, la carte de Cassini (1776) mentionne le Bondidou (colorié en bleu) et permet un autre regard sur les lieux.
23 - L'Époque Romaine et la Narbonnaise (albiga)
24 - Le Temps Des Wisigoths et de l'Aquitaine
25 - Le Moyen Age
251 - Les débuts de la féodalité
252 - L'an mil
253 - L'époque des Trencavel
L'épopée des Trencavel, qui devraient être connus par ceux d'Albi comme par ceux de Béziers. Vassaux des comtes de Toulouse, certes, mais parfois ennemis au point de se faire la guerre, mais en définitive, le plus souvent complices. Quoi qu'il en soit, ils ont été unis pendant la croisade albigeoise contre Simon de Montfort.
Paix entre Raimond, comte de Toulouse, et Trencavel
Mort tragique de Raimond Trencavel
Le vicomte Roger engage une partie de ses domaines
Dernières dispositions de Roger II
Raimond Roger succède à Roger II
Mort tragique de Raimond Trencavel
Trencavel récupère ses domaines et ses droits
254 - Le temps de la croisade des albigeois
Lorsqu'on évoque la croisade des albigeois, l'esprit de tous s'ouvre à toutes les curiosités, car tout le monde en a entendu parler. Les historiens l'ont très souvent évoquée avec plus ou moins de bonheur et de vérité. Quoi qu'il en soit, c'est une période très importante pour l'albigeois et pour la région qui va du Rhône jusqu'à Toulouse, en débordant parfois jusqu'à Marmande ! Il serait illoisoire de penser qu'elle est parfaitement connue, mais des historiens récents se sont penchés sur son cas, et petit à petit, tout devient plus clair. Quoi qu'il en soit, j'évoquerai surtout ce qu'ont pu raconter les deux moines bénédictins, Don Devic et Vaissette.
255 - Le temps de l'inquisition
C'est à cette occasion que le terme d'inquisition a pris naissance. Ensuite, elle sera reprise pour d'autres raisons en Espagne. Le principal acteur de cette fameuse inquisition n'est autre que Bernard Gui, qui n'a absolument rien à voir avec l'image qui a été faite de lui dans le célèbre roman d'Umberto Eco et le non moins célèbre film réalisé par Jean-Jacques Annaud avec Sean Connery comme interprête principal. J'évoque ici "le nom de la rose".
En fait, dans un premier temps, la croisade et l'inquisition sont imbriquées puisqu'on estime le commencement de l'inquisition en 1204 alors que la décision de lancer la croisade intervient en 1208.
256 - Le temps des bastides
Quelques mots qui caractérisent les bastides du Sud-Ouest, dont l'Albigeois fait partie : "villa", "castrum", "sauveterre", "salvetat", "castelnau", "villeneuve", tels sont les mots utilisés. On trouve des basitdes dans la partie occidentale de l'ancien languedoc, mais aussi en Gascogne et en Guyenne.
257 - Le temps des grands malheurs
La Disette
La Peste
Nous sommes en 1347, un jour, un navire arrive d'orient avec à son bord, la peste noire. Avant de cesser de vivre, le corps devient tout noir. Les cadavres sont déposés devant les maisons. Le corps social s'effondre, chacun se méfie de l'autre. Des bandes de misérables essaient de tirer partie de la situation, juste pour vivre un peu... les routiers pullulent et voient leurs troupes augmenter par des moines ou des curés ! La population de la région diminue de moitié.
La guerre de cent ans
La guerre de Cent ans a toujours passionné les écoliers de France, en tout cas, lorsque j'étais écolier... J'espère que c'est encore vrai. Je me souviens de l'un de mes instituteurs qui nous disait en rigolant : ils partaient sans poil au menton, et revenaient avec une longue barbe ! Bien sur, il nous faisait rire... nous étions déjà capables de comprendre deux ou trois choses...
J'espère bien que c'est définitivement terminé tout ça, mais qu'est-ce qu'on leur en a voulu, aux anglais !
26 - L'Époque du Pastel
Le pastel est une plante capable de résister au froid comme à la chaleur et la sècheresse. Dans sa première année, elle ressemble à une salade. A partir de la seconde année, elle donne de très nombreuses petites fleurs jaunes qui poussent en grappes sur 2 à 5 tiges robustes dépassant 1 m de hauteur. Les feuilles de cette plante ont des propriétés tinctoriales et étaient utilisées pour la teinture et la peinture : Un bleu très résistant.
C'est vers la fin du XIVème siècle que va commencer l'époque florissante du pastel aux environs d'Albi. Ensuite, progressivement, Toulouse prendra la direction de la production et de la commercialisation. Le "triangle du bleu", situé entre Albi, Carcassonne et Toulouse, dominera la production et fournira l'ensemble de l'Europe. Ce sera le siècle d'or du pastel, de 1450 à 1561.
Pour faciliter la conservation, le transport et la commercialisation, les feuilles étaient et broyées, transformées en pate et constituées en boules de pastel : Les "coques" ou "coquagnes". C'est l'une des raisons pour lesquelles on à appellé ce pays, le Pays de cocagne !
Avec le début des guerres de religion, très vives dans la région comme partout ailleurs en France, cette belle organisation économique va s'effriter, mais c'est surtout à cause de l'arrivée de l'indigo, autre plante tinctoriale et concurrent redoutable, que le pastel sera de moins en moins utilisé.
C'est en 1561 que se produit la première crise grave du pastel... ensuite, on essaiera sans trop y parvenir de protéger la production. Le déclin ne sera définitivement admis qu'en 1737, par la libéralisation de l'importation de l'indigo.
27 - Les Guerres de Religion (1562-1598)
Dans le cadre des limites actuelles du département du Tarn, donc de l'ancien pays d'albigeois, les guerres de religion n'ont pas été partout égales. Dans le nord, c'était relativement tranquille... enfin, juste ce qu'il faut ! La grande majorité de ses habitants restait catholique. En fait, c'est surtout dans le Sud que ça c'est passé, et surtout dans le quart Sud-Est. Castres et ses environs, jusqu'aux monts de Lacaune, et au delà jusqu'aux Cévennes, ont été atteints par le calvinisme. Nombreux sont les témoignages, et au moins jusqu'en 1950, les protestants ont dominé cette partie de l'albigeois. Il me semble intéressant de raconter cette histoire.
A suivre...
La cathédrale Sainte Cécile a été inscrite au patrimoine mondial de l'humanité le 31 juillet 2010
Autres sites du même auteur : Le Canal du Midi, Louisa Paulin poétesse occitane
et le Blog du Canal du Midi